Dietrich Fischer-dieskau dans les lieders de Schubert : ?/10

    x/10 de moyenne seulement pour Dietrich Fischer-Dieskau comme baryton dans les lieders de Schubert.

Note sèche et sévère, commentaire : pouaaark !

Moi, c'est simple, ça me fout des rhumatismes.

Eddit de Réverend : c'était un accès de mauvaise humeur de shushu

Quoi? Hein? La diction est bonne!

Il y a quelque chose de stakhanoviste chez DFD: ça peut lasser. Les barytons ont dû soupirer d'aise le jour où il s'est tu...

Mais le vinyle (rangé au 9e cercle de l'Enfer, votre Révérend) restitue la chaleur de son timbre.

Et puis il est accompagné par Gérald Moore, l’Accompagnateur Sans Reproche.

Je propose 7/10 en vinyle, exclusivement. Bon, 6/10, parce qu'il faut être dur.

staccato a écrit:

Et puis il est accompagné par Gérald Moore, l’Accompagnateur Sans Reproche.

Ah oui, le névrosé au lourd sentiment de culpabilité mais qui se voulait sans reproche et qui vivait d'ans l'ombre de DFD pour arriver à se refaire une estime de soi ?
https://www.amazon.com/Am-too-loud-memoirs-accompanist/dp/0140024808

Le Révérend Dur a écrit:

staccato a écrit:

Et puis il est accompagné par Gérald Moore, l’Accompagnateur Sans Reproche.

Ah oui, le névrosé au lourd sentiment de culpabilité mais qui se voulait sans reproche et qui vivait d'ans l'ombre de DFD pour arriver à se refaire une estime de soi ?    
https://www.amazon.com/Am-too-loud-memoirs-accompanist/dp/0140024808

Votre Révérend est mal informé: l'honnêteté est généralement décriée. Filtrez donc (je crois savoir que vous avez ce qu'il faut)  la voix qui vous horripile et concentrez-vous sur les nuances de la frappe des cordes.

oui enfin on y va pour écouter des cordes vocales, pas des cordes de piano, mais c'est vous qui voyez.
Pour élargir le débat il ne faut pas oublier que si on assène l'affirmation " DFD=no", il faut parallèlement se poser la question : "oui mais qui mais qui ?".

J'évite généralement les transes pendant l'écoute des variations Diabelli, ça me déboîte.

shushu a écrit:

Pour élargir le débat il ne faut pas oublier que si on assène l'affirmation " DFD=no", il faut parallèlement se poser la question : "oui mais qui mais qui ?".

....et c'est bien tout le problème. On nous a tellement vendu DFD que maintenant on est perdu et il faut dire qu'il y en a plein qui sont plus mauvais que lui évitons de les citer.
Donc finalement, si DFD était un mal pour un bien ou plutôt un mal nécessaire contrairement à l'arthrose du genou?

Si vous voulez bien de mon diagnostic, j'estime que DFD n'est jamais aussi bon que quand il lui faut donner de la voix sur fond d'orchestre. Là en ce moment je suis avec Das Lied von der Erde de ce cher Gustav, version Bernstein 1966, et bien DFD a hérité de la partie de mezzo si je puis dire, et ça passe vraiment bien. C'est quand il lui faut devenir intimiste et donc en particulier dans les lieders avec piano que l'on ressent encore plus tous les défauts de cette voix.
Vous avez essayé le ténor Ernst Haefliger dans Schubert? Essayez vous verrez.

Brocoli a écrit:

Vous avez essayé le ténor Ernst Haefliger dans Schubert? Essayez vous verrez.

Tu connais ça, toi? C'est classé confidentiel!

Oh voui j'aime bien les ténors ils me réveillent des sensations que je croyais perdues depuis l'ère primaire.
Les barytons ça fait déjà un peu vieux la qualité semencière est à reconsidérer et ils n'ont que du pognon de baryton alors que le ténor vaut de l'or.

Voilà; donc il est sain d'esprit de s'acharner sur les valeurs considérées comme incontournables
Avouez que c'est ça qui vous fait délirer à propos de DFD, qui demeure malgré vos sarcasmes à jamais et pour la paternité un des premiers interprète des Lieder de Schubert et d'à peu près tout ce qu'il a touché.
C'est la spécialité de Le Cramé de descendre les valeurs désignées comme inattaquables, pourquoi ne s'est-il pas mis de la partie ?